mardi 6 avril 2010

Une nouvelle innatendue

Il y a quelques années à un party à l'intérieur d'un loft sur St-Laurent, j'ai croisé sur mon champ de vision, une femme tellement resplendissante, foutrement incroyable que j'en étais fucking bouche-bée.

Les Yeux: Ça avait aucun bon sens de la regarder de même. C'était un aimant à regards à 360 degrés autour d'elle.

Sincèrement, j'ai du cesser la conversation avec mon chum Davey pour lui demander si je rêvais.

Les Oreilles: Il nous a confirmé que les yeux avaient bien vues. Ce n'était pas un rêve.

Les Yeux: On continuait à la fixer, incapable de déroger.

Je me souviens m'être dit que ce n'était pas possible qu'elle me relance un regard avec un sourire en coin en extra. Juste avec ça, j'avais l'impression d'avoir gagné à la lotterie de l'attention.

L'Coeur: Quelques coups accélérés plus tard...

Elle s'approchait de moi. J'ai systématiquement engendré quelques pas pour la rejoindre à mi-chemin...

Les Mains: Tellement moîtes.

Et une conversation s'est enchaînée entre quelques sourires épais versus un sourire trop charmant.

Les Oreilles: Une française avec une voix si douce que ça nous chatouillait presque de plaisir.

Après de longues conversations sur tout et sur rien, on s'est échangé notre adresse courriel dans le but de se revoir et je suis parti à la recherche de Davey que j'avais oublié dans le décors aussitôt qu'elle a quittée les lieux.

La Tête: Je me souviens de n'avoir guère compris ce qui venait de se produire, c'était aucunement logique.

Mais c'était vrai. Cette belle femme française était charmée, et pas tout à fait disponible sur le coup...

La Tête: Une bémol à tout ce qui est trop beau pour être vrai.

N'empêche que lorsque son copain est arrivé de la France, elle m'a invitée dans un bar là ou elle m'a frenchée en cachette à l'insu du copain qui allait éventuellement se faire laisser.

La Bouche: Bordel que je me souviens de ses lèvres si tendres, si chaudes, si passionnantes.

Pas longtemps après qu'elle coupa les ponts avec ce dernier, nous nous sommes consommés comme s'il n'y avait plus de fin, sachant très bien qu'elle allait retrouver l'Europe pendant quelques années.

La Tête: Une autre complication.

L'Pénis: Mais baiser cette juive était vraiment incomparable à ce que j'avais déjà goûté avant. Cette femme savait comment manipuler un pénis circoncis. Sérieusement, j'ai jamais jouie de même, encore aujourd'hui!

La Tête: Charmant...

Un jour, lorsqu'elle se préparait pour notre soirée à l'extérieur, j'ai pris ce livre de poésie de Rimbaud qui trainait sur le coin de son pupitre. Rapidement, elle m'a retiré ce receuil de mes mains afin de le ranger dans un tirroir.

La Tête: Je n'avais tellement pas compris pourquoi. Elle ne voulait pas en parler. J'ai tellement creusée et cherchée à comprendre. Rien à faire.

C'est à ma fête un mois plus tard qu'elle me remit ce bouquin où il y avait une note à l'intérieur de la page 52 sur lequel il y était écrit: "La raison: C'était pour toi."

Les Yeux: Et sur cette page, c'était son poème favoris: "Les reparties de Nina" que nous avons lu à sa demande pour y percevoir à la fin qu'elle avait souligné avec un marqueur fluo, la phrase: "je t'aime!"

L'Coeur: J'étais vraiment ému, j'avais l'impression de vivre un scénario quétaine de film d'amour.

À ce moment précis, après quelques mois de fréquentations sachant qu'elle partait quelques semaines plus tard, je lui ai avoué la réciprocité de cette phrase soulignée. Je ne voulais plus qu'elle parte.

Mais ce départ fût inévitable. Elle a plié bagage et elle est partie comme si rien n'était.

La Bouche: Un dernier petit baiser, sec, froid.

L'Coeur: J'avais mal.

La Tête: J'étais troublée.

Les Yeux: On a larmoyés.

Elle était partie.

La Tête: Elle avait expliquée plus tard qu'elle n'était pas indifférente à son départ, mais qu'elle préférait ce jour là quitté froidement pour rendre la tâche plus facile.

Notre amour n'était que passager, elle en a profité et ça s'est vite terminé.

Plusieurs mois plus tard à l'intérieur duquel on s'écrivait de temps en temps pour se donner des nouvelles sans baigner dans la nostalgie, elle fréquenta un homme avec qui elle a passé deux ans de sa vie. On ne se donnait plus de nouvelles depuis un an jusqu'à tout récemment; J'ai appris par Facebook qu'elle habitait à Montréal avec son copain depuis un an. Je lui ai écrit hier pour l'inviter avec son copain à venir souper chez moi et voici ce qu'elle m'a répondu:

"Salut toi !

Je ne voulais pas étaler ma vie sur mon wall donc petit message... Merci pour la proposition c'est gentil, mais je suis en train de me séparer de mon copain, donc pour la bouffe ça risque fort d'être moi toute seule...lol! Dès que j'ai un peu plus de temps, là j'essaye d'abord de me trouver un appart' on se tient au courant.

À bientôt"

La Tête: Les milles et un scénarios ont déjà commencés.

Je ne sais pas ce qui va se produire prochainement avec tout ça, ni vraiment s'il se produira quelque chose, point. Mais c'est clair que je veux la revoir, juste pour voir.

8 commentaires:

  1. Eille, j'te souhaite tellement le meilleur là! C'est tout plein d'espoir ici! :)

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  2. Ahhh oui je crois que je me rappelle de elle.. je pense même l'avoir déja rencontré.
    :)

    Bon, et, on se voit quand nous?!

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  3. Woah! Comme quoi la vie est une série de hasard!!!

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  4. j'aime ca :) c'est romantique a fond :)

    va voir! si ca développe, tant mieux, sinon, et bien, tant pis, au moins, ca sera une petite nostalgie enveloppante :)

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  5. Sednah, on verra. J'ai toutefois quelques doutes que ça soit encore réciproque. D'ailleurs, j'écrirai là-dessus prochainement.

    Moon, des gros yeux?

    Karyne, oui c'est elle! Et hum, on se voit quand tu peux ;) Demain soir au Yulblog?

    Newton, effectivement, et je n'ai même pas couvert tous les coincidences avec cette demoiselle héhé. Criss en écrivant ceci, elle me parle maintenant sur Facebook !

    Kedelenie, je vous tiens certainement au courant!

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  6. Le coeur doit tellement capoter!

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  7. "Il n'y a pas de hasards. seulement des rendez-vous" - citation de je ne sais qui...

    À suivre donc ...

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