mardi 14 décembre 2010

Des excuses s'imposent.

Hier soir, j'ai été victime d'agression virtuelle.

La Tête: Ah pauvre petite crotte!


Ouais, j'essaie de dédramatiser la situation malgré l'intensité des propos.

L'Coeur: Mais c'est venu nous chercher.

La Tête: Pour mieux saisir le contexte, vous pouvez relire un vieux billet que j'avais écrit sur les "hipsters" .

Les Yeux: Vous pouvez vous amuser à lire les nouveaux commentaires aussi.

Dans ce billet, j'ai impulsivement jugé les "hipsters" comme des êtres difficiles d'approche. Un peu à cause de la première impression de Carolane. Pas tant pour l'histoire de la bise, mais plutôt par le fait qu'elle ne s'était même pas retournée pour nous saluer.

L'Coeur: En ce qui à trait aux jugements des "hipsters", je retire ces propos. J'ai changé d'avis. C'était cave de ma part. J'ai appris à apprécier beaucoup de gens qui pourraient se confondre ou qui sont dans cette vague. Et de toute façon, qu'il y ait vague ou pas, ça reste des êtres humains comme tout le monde.

Toutefois, l'excuse est vraiment destinée à La Cocue. Sans spécifier son nom par respect, je ne m'étais jamais rendu compte que ce petit surnom pouvait blesser. Pourtant, ce n'était qu'une mise en contexte pour expliquer le lien entre ces deux filles que je trouve vraiment beau.

La Tête: Ce qui est beau c'est que malgré la fâcheuse situation, ces deux ont été capable de se parler et de passer par dessus. Ce n'est pas tout le monde qui serait capable de faire ça.

Hélas, je ne croyais pas qu'elle aurait tombé un jour sur ce billet dont j'avais oublié l'existence.

L'Coeur: Surtout si elle essayait d'oublier cette histoire, c'est une belle façon de déterrer le tout. Pas cool.

Pas cool du tout.

L'Coeur: Alors je m'excuse de t'avoir fait de la peine. T'avais raison de péter un plomb.

La Tête: Je m'excuse de ne pas y avoir pensé avant. J'ai toujours eu ce défaut de manquer de tact et d'écrire impulsivement sans réfléchir.

Même si ça ne vaut plus rien pour toi, mes excuses sont là, immortalisées sur ce blogue de marde. Ta haine me servira désormais de leçon.