mardi 29 juin 2010

Gabriella demande...

Est-ce que le bonheur est accessible à tous ou malheureusement, certaines personnes sont moins disposées que d'autres "génétiquement" ?


La Tête: À la base, je crois que le bonheur est accessible à tous. Mais qu'est-ce qui fait le bonheur de chacun ?

L'Pénis: Dans le sex, ça doit être plutôt impossible d'être malheureux hé hé !

La Tête: C'est beaucoup plus complexe que ça.

L'Coeur: Une personne qui ne connait pas le bonheur doit être plus disposée à vouloir se suicider, non ?

La Tête: À mon avis, c'est que le malheur prime par dessus le bonheur. Ou lorsqu'il y a une parcelle de bonne nouvelle, ces personnes pensent immédiatement aux mauvaises nouvelles qui s'enchaineront car ils sont rendu à un point dans leur vie de croire que le bonheur ne leur appartient pas. Certaines pesonnes croient même à une certaine balance métaphysique qui fait en sorte que le moins de bonheur que tu as, le moins de malheur que tu subiras. Mais pour savoir ce qu'est le bonheur, faut connaître le malheur et je ne crois pas qu'il existe une personne qui n'a jamais ressenti du bonheur. Pour la question génétique, il existe un gène appellé 5-HTTLPR qui pourrait faciliter le déclenchement d'une dépression. Celle-ci est transmise génétiquement. (source ici)

Donc en bref, je crois que le bonheur est accessible à tous. Mais génétiquement, il existe des gens qui sont moins disposées que d'autres à ressentir et apprécier le bonheur lorsqu'il est présent.

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Sur quoi tu ne serais prêt à faire aucune concession dans le sexe ? Dans le sens ; tu rencontres une fille, tout se passe très bien à tous les niveaux, mais au lit, elle refuse catégoriquement une pratique et pour toi c'est un incontournable ! Donc quel est ce fameux incontournable ? Est-ce que tu poursuis la relation ? Et pourquoi ?


L'Pénis: La seule pratique qui est incontournable c'est le coït. Pour le reste ça va. Donc je ne crois pas que ça vaut la peine de détailler le pourquoi.

La Langue: Si elle m'empêche de lui faire un cunnilingus par exemple, ça pourrait provoquer une réflexion de notre part. Mais on poursuivrait la relation pour voir jusqu'où ça pourrait mener.

La Tête: C'est certain que si la fille nous empêche de lui faire un cunninlingus ou semble fermée, elle doit être capable de l'expliquer. Car si elle est fermée, ce n'est pas le sexe en soi qui terminera la relations mais la communication et l'ouverture d'esprit.

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Où se trace la ligne entre information et sensationnalisme des images que les médias nous montrent lors de tragédie ?


La Tête: Toute une question... on pourrait en faire une étude poussée d'une cinquantaine de pages sur le sujet car il y a plusieurs éléments à prendre en considération. Je crois toutefois que les médias ne prennent pas le temps d'évaluer le message qu'ils souhaitent passer dû à la concurrence de vouloir exposer la nouvelle en premier. Ceci occasionne souvent des peurs inutiles au grand public un peu comme la nouvelle sur l'H1N1 par exemple où je crois fortement que les médias ont vraiment trop poussé la panique.

Les Yeux: Par la suite, un peu comme le cinéma ou les téléséries, s'ils n'exagèrent pas un peu l'histoire, le public n'est pas accroché et se peut se démontrer désintéressé. Donc on retrouve souvent des titres tels que : "Accident TRAGIQUE sur la 440". Si le mot tragique n'était pas employé, on croit que les gens seraient moins portés à vouloir savoir ce qui s'est passé en se disant: "Bah, on parle ici d'un simple accrochage sans morts." Tout comme les images, les curieux ralentissent sur l'autoroute pour voir les dommages. Donc si les médias ne démontrent pas d'images choquantes, encore une fois, on semble s'en foutre un peu ce qui est triste.

La Tête: Pourquoi est-ce que les gens se rassemblent devant un établissement en feu ? Pourquoi est-ce que l'être humain sort pratiquement le popcorn devant un accident mortel sur la route ? La population générale veut être choquée donc les médias leurs fournissent le tout. C'est donc à nous de choisir ce que l'on veut savoir et ce que l'on veut voir. À nous d'utiliser notre gros bon sens et faire la part des choses. Il existe sûrement des médias qui ne poussent pas trop sur le sensationnalisme. Peut-être est-ce qu'on vivrait dans un monde moins épeurant si les médias ne poussaient pas la note. Mais peut-on aujourd'hui, imaginer un monde sans exagérations, sans chocs ?

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Difficile de trouver une question pour les Oreilles ... Crois-tu que les choix musicaux d'adolescent disons, peuvent les influencer positivement ou négativement ?


Les Oreilles: C'est clair que la musique peut avoir un impact positif comme négatif chez les jeunes adolescents. Le monde entier influence un jeune en pleine croissance.

La Tête: Mais un peu comme la question précédente, en vieillissant, c'est à eux de faire la part des choses et prendre ce qu'ils aiment et délaisser ce qui ne les corresponds pas. À la base, je crois toutefois qu'il est important de connaître un peu ce que ça peut apporter négativement.

Les Oreilles: On peut rapidement penser au style Gangsta Rap qui évoque pratiquement que c'est cool de porter un arme à feu, de voler une banque voir même pimper sa soeur et baiser la mère de ton meilleur ami.

L'Pénis: MILF !

La Tête: Mais est-ce que notre population est vraiment en train de dégénérer à cause de la musique ? Je ne crois pas. Ça existe depuis longtemps et je ne crois pas que ça empire. Au contraire, je crois que ça favorise de plus en plus une certaine ouverture d'esprit. De moins en moins voit-on une séparation de style déféni.

Les Yeux: On remarque d'ailleurs que le style vestimentaire ne semble plus définir l'être point de vue musical. Beaucoup de gens écoutent n'importe quoi.

La Tête: Les styles qui se mélangent, les gens qui s'unissent. C'est positif. Et ce grâce en partie à la musique.

Les Oreilles: C'est clair que certains styles ou groupe peut favoriser une croissance un peu plus négative à l'adolescence en quête d'identité. Mais nous ne croyons pas que la musique forge l'être de façon définitive. Il y a d'autres facteurs beaucoup plus reprochables que la musique. C'est notre opinion.

3 commentaires:

  1. Wow!!! Méchantes questions!! Tu t'en es plutôt bien sorti pour y répondre, tu es articulé et tu as un point de vue sur le sujet. Mais nous ce qu'on veut savoir, c'est qu'est-ce que tu deviens? On veut du sexe! ;-) Du sensationnalisme! Des titres genre "Liaison fatale", "Coeur sauvage", etc. Du sensationnalisme! ;-) Ah et écris donc sur ce que tu veux, on va continuer à te lire pareil :)

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  2. "Mais pour savoir ce qu'est le bonheur, faut connaître le malheur" Tellement d'accord avec ça moi là!

    Le bonheur, il est accessible à tous. C'est fou comment nous, êtres humains, arrivont à se faire chier et à se compliquer la vie pour rien.. le bonheur est toujours à porter de main (j'dis pas ça pour L'Pénis :P )

    Pour les médias.. hmm.. je sais pas. J'en ai vraiment assez, pour ma part, de 1. voir les mêmes nouvelles à la tévé pendant des lustres (la cr?/$/ de H1N1 entre autre!!!) et de 2. voir l'exagération, les commentaires de Pierre, Jean, Jacques, les réactions de la famille qui vient de perdre un être cher par un foutu tour de merde du destin, les sanglots encore dans la gorge, les yeux tout humides. Non. Je lis les nouvelles exclusivement sur le web maintenant. De toute façon, j'y trouve mon compte beaucoup plus en lisant des nouvelles sur le monde entier.. j'avoue que je lis rarement les "faits divers", les histoires de meurtres, d'accidents etc... je trouve que c'est du voyeurisme, oui. Quand Journalisme couche avec Sensationnalisme...

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  3. Wow !! Je suis gâtée, j'ai eu droit à toutes mes questions et très détaillé en plus !! Merci !! Et j'aime bien tes réponses ! :)

    Camille : Fallait lui envoyer ta liste !! ;)

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