Des excuses s'imposent.

Hier soir, j'ai été victime d'agression virtuelle.

La Tête: Ah pauvre petite crotte!

Ouais, j'essaie de dédramatiser la situation malgré l'intensité des propos.

L'Coeur: Mais c'est venu nous chercher.

La Tête: Pour mieux saisir le contexte, vous pouvez relire un vieux billet que j'avais écrit sur les "hipsters" .

Les Yeux: Vous pouvez vous amuser à lire les nouveaux commentaires aussi.

Dans ce billet, j'ai impulsivement jugé les "hipsters" comme des êtres difficiles d'approche. Un peu à cause de la première impression de Carolane. Pas tant pour l'histoire de la bise, mais plutôt par le fait qu'elle ne s'était même pas retournée pour nous saluer.

L'Coeur: En ce qui à trait aux jugements des "hipsters", je retire ces propos. J'ai changé d'avis. C'était cave de ma part. J'ai appris à apprécier beaucoup de gens qui pourraient se confondre ou qui sont dans cette vague. Et de toute façon, qu'il y ait vague ou pas, ça reste des êtres humains comme tout le monde.

Toutefois, l'excuse est vraiment destinée à La Cocue. Sans spécifier son nom par respect, je ne m'étais jamais rendu compte que ce petit surnom pouvait blesser. Pourtant, ce n'était qu'une mise en contexte pour expliquer le lien entre ces deux filles que je trouve vraiment beau.

La Tête: Ce qui est beau c'est que malgré la fâcheuse situation, ces deux ont été capable de se parler et de passer par dessus. Ce n'est pas tout le monde qui serait capable de faire ça.

Hélas, je ne croyais pas qu'elle aurait tombé un jour sur ce billet dont j'avais oublié l'existence.

L'Coeur: Surtout si elle essayait d'oublier cette histoire, c'est une belle façon de déterrer le tout. Pas cool.

Pas cool du tout.

L'Coeur: Alors je m'excuse de t'avoir fait de la peine. T'avais raison de péter un plomb.

La Tête: Je m'excuse de ne pas y avoir pensé avant. J'ai toujours eu ce défaut de manquer de tact et d'écrire impulsivement sans réfléchir.

Même si ça ne vaut plus rien pour toi, mes excuses sont là, immortalisées sur ce blogue de marde. Ta haine me servira désormais de leçon.

SP4M le juge !

Elle: Je manque de temps, je cours partout ! J'peux pas me diviser en 20 moi là.

Moi: J'comprend. Tu travailles trop. Tu vois trop ta soeur...

Elle: Ben là criss c'est ma soeur ! Elle a passé proche de mourrir ! J'ai besoin de la voir ! J'suis tellement tannée de me faire juger !

La Tête: Ce n'est pas la première fois qu'on nous le reproche. Notre ex aussi nous en parlait souvent et pourtant, je ne comprenais pas pourquoi.

Pourtant, je suis "qui" pour juger les autres moi ? Je ne suis pas parfait... je ne détient pas la véritié absolue. J'émet tout simplement une observation ou une opinion mais celle-ci ne passe pas souvent bien faut croire...

Moi: Écoute, je ne te juges pas ! Ce que je voulais dire c'est que j'approuve ton manque de temps. Je le confirmais. Tu vois "trop" ta soeur mais c'est compréhensible. C'est correct ! C'est peut-être le mot "trop" qui est de trop... ou qui est perçu comme étant négatif ou persécuteur, je sais pas ! J'aurais peut-être du dire: "Tu vois beaucoup ta soeur".

La Tête: Nah. "Beaucoup" n'aurait pas bien passé non plus je crois.

Elle: T'es pas obligé d'énumérer mon horaire ! Je le connais mon horaire ! Je fais du mieux que je peux tsé !

Moi: Je sais ! Prend-le pas mal...

Après une longue discussion sur le sujet, elle m'a appris que ça arrivait souvent qu'elle se sente jugée. D'ailleurs, mon ex me reprochait la même chose. Pourtant, ces filles, je ne les juges pas, mais pas du tout. Du moins, mon intention n'est pas de tout simplement souligner leur défaut et de les juger "COUPABLE! Ta sentence; Sent-toi comme une conne ! MOuHahAHAHaH!"

La Tête: Le but de souligner les petits défauts ou les choses qui nous achalent est de favoriser en partie la communication ouverte. C'est important de s'exprimer et le dire si quelque chose nous dérange. Si on fait rien que tout garder à l'intérieur, on risque d'éclater un moment donné.

En échange, ça m'insécurise si ma copine ne me reproche rien du tout. Car on s'entend, c'est impossible que je sois parfait. J'ai besoin de feedback. Et si on me reproche quelque chose, j'essaie souvent de le prendre comme une façon d'essayer de m'améliorer comme personne. Je ne le prend pas systématiquement comme une façon de me descendre. C'est sur toutefois qu'il faut que je sois d'accord avec le jugement. Si on me traite de pédophile et que je n'ai jamais regardé un enfant de cette façon, il y a des chances que je me défende en passant pour une personne TRÈS orgueilleuse.

L'Pénis: Non. Les enfants là, fucking non. Qu'on vienne me faire accroire qu'on est pédophile voir. Criss ! J'suis pas pédophile ! Il n'y a rien qui m'enrage plus qu'un fucking pédophile à marde tabarna...

La Tête: Ok du calme ! Ce n'était qu'un exemple...

Alors comment est-ce que je peux faire afin de m'assurer que mon propos n'est pas perçu comme étant péjoratif ou négatif ou condescendant ? Est-ce que le problème est dans la façon que c'est dit ou dans l'interprétation de l'autre personne ? Un mélange des deux ? Est-ce que le tout est dans le nombre de fois qu'on reproche un petit détail pratiquement insignifiant ?

La Tête: Ça me fait penser à des jeunes étudiants qui reviennent avec une note de passage à l'examen. J'imagine le parent lui dire: "C'est correct mais tu peux faire mieux. La prochaine fois, j'veux que t'étudies plus que ça puis que t'arrêtes de niaiser." Et on peut sans doute imaginer l'enfant penser: "Il n'est jamais fier de moi ! C'est jamais assez ! Il me critique tout le temps !" Pourtant, le parent croit seulement que son enfant a le potentiel de faire mieux et essaie autant bien que mal de l'encourager à faire des efforts. Toutefois, l'enfant ne le perçoit pas comme ça. Faut comprendre que si le parent ne croyait pas au potentiel de son enfant, il ne se donnerait même pas la peine de le pousser à faire mieux. Enfin, s'il n'aimait pas son enfant, je crois qu'il ne dirait pas un mot et ne prendrait même pas le temps de s'intéresser au développement de ce dernier.

Enfin bref, en couple, je le vois un peu comme ça. Donc mon problème est peut-être dans mon approche trop paternel. Je crois que je m'exprime comme un parent qui parle à un enfant. Et l'adulte qui se fait parler comme un enfant se sent peut-être insulté...

La Tête: On va tenter de faire attention...

L'Pénis: Dans le fond, c'est toi La pédophile qui s'amuse à parler aux adultes comme tu parlerais à un enfant.

La Tête: Du calme là, ce n'était qu'un exemple ! Ça fait pas de sens ce que tu dis de toute façon...

L'Pénis: Juge-moi pas !

La Tête: T'es beau, t'es grand, t'es le plus fort.

L'Pénis: Moui. PurRRrRRrr.

La Tête: Un petit compliment ici et là, ça marche à tout coup.

Je ne suis vraiment pas intéressé (x3)

*Ding Dong*

Je suis allez ouvrir ma porte d'entrée pour y percevoir deux femmes.

Moi: Oui allo ?

Une des deux femmes : J'espère qu'on vous dérange pas trop...

L'Pénis: On s’apprêtait de jouer mais bon...

Une des deux femmes : ...nous aimerions prendre quelques minutes de votre temps pour vous parler de la religion.

La Tête: Ah calice. J'ai toujours de la misère à les revirer de bord sans me sentir mal.

Moi: Hum, je ne suis pas vraiment intéressé.

Une des deux femmes : Est-ce qu'on peut vous demander pourquoi ?

La Tête: Bordel, c'est une persévérante. Dit lui qu'on suit le satanisme et qu'on égorge des poulets comme passe-temps.

Moi: C'est que je suis agnostique.

La Tête: Devrait plutôt dire athée... Là elles vont penser qu'elle peut nous convaincre de l'existence de Dieu.

Moi: S'cuse. Athée je voulais dire. J'crois en rien, désolé.

La Persévérante Religieuse : Ah mais écoutez, j'ai un livret ici (en sortant le magazine) avec un article (en feuilletant le magazine) sur un scientifique athée qui a finalement découvert l'existence de Dieu.

La Tête: Ok. Flanche pas. C'est comme les soldes au magasin lorsqu'il annonce une réduction de 50% sur les prix. La crosse, c'est que l'article ne valait jamais 50% de plus au départ. Dit-lui que tu ne sais pas lire, tu n'as pas le temps et tu n'es pas intéressé.

Moi: Ah bon. Hum, ouin, j'suis comme pas intéressé.

La Persévérante Religieuse qui commence vraiment à me faire chier: Allez, prend-le. Vous pourriez le lire et voir par vous-même.

L'Pénis: J'sais comment les faire fuir moi.

La Tête: Non, on va pas te sortir de ta prison. Mais ce qu'on pourrait faire c'est de les inviter à rentrer et d'essayer de les convertir au satanisme voir s'ils aiment ça se faire gosser avec une religion à laquelle on croit pas.

Moi: Non. Désolé, comme je vous dit, je ne suis vraiment pas intéressé.

Elles m'ont remercié et sont partis.

La Tête: Après qu'on lui ai dit 3 fois, elle a fini par comprendre. La prochaine fois, on devrait sauver du temps et le dire trois fois sans interruptions.

Tu viens souvent par ici ?

Vous savez, ça me manque.

La Tête: Pas tant que ça mais quand-même.

L'Coeur: On peut s'entendre pour dire "un peu" ?

Ça me manque un peu disons. L'approche à développer, la créativité, creuser afin d'être original. Le désir de charmer par des mots. Tenter de prédire comment l'autre interprétera le message. Les sous-entendus... Tout ça.

L'Pénis: Alors ce soir, on va cruiser dans les bars !

La Tête: On parlait de l'écriture sur le blogue...

L'Pénis: Je sais. Mais c'est lorsqu'on cruisait dans les bars qu'on avait tout pleins de choses à raconter sur le blogue. C'est inspirant !

La Tête: Tsss !

Étouffe-toi avec ton millepertuis...

Depuis que je me bourre la face de suppléments, (Oméga-3, Millepertuis, etc.) je me sens beaucoup mieux. Vraiment.

La Tête: Les migraines se font plutôt rares.

L'Coeur: Je me sens plus léger aussi.

Moins agité et un peu plus reposé, on dirait que ma conscience s’éclaircît.

Elle: Est-ce que tu t'ennuies de ton ex ?

La Tête: LA question.

Moi: Je m'ennuie, oui.

Elle: Tu t'ennuies de quoi ?

Je lui ai expliqué que je m'ennuyais du positif de notre relation qui s'est terminé abruptement. Nos petites soirées à boire du vin tout en écoutant une multitude de séries ou de films avant d'aller se coucher. Bon, peut-être plusieurs d'entre-vous diriez que c'est plate, mais moi j'aimais bien ma petite vie casanière avec elle. C'est était pourtant si simple. On se cassait rarement la tête à savoir ce que l'on allait manger pour souper, ce qu'on allait regarder à la télévision. Voir même, qui allait s'approprier de la télévision pour jouer à un jeu sur console, car oui, s'était aussi une "gameuse".

Elle: Tu l'aime encore ?

L'Coeur: Non.

Je lui ai donc expliquer que ce n'était probablement pas une relation d'amour. Si ce l'était, ni un ni l'autre le ressentait comme ça devait l'être. On s’accommodait, mais on ne s'appuyait pas. L'interprétation dans notre couple chiait des tas à en boucher la cuve. Et au lieu de s'entraider à nettoyer le dégât et comprendre ce qui venait de se produire, on se pointait du doigt pour se déculpabiliser.

L'Anus: Ah les métaphores de marde ! On aime ça !

Bref, aujourd'hui, je ne crois pas qu'on s'aimait. Ou du moins, peut-être qu'on ne s'aimait pas comme on aurait souhaité être aimé. Peut-être qu'on était juste pas compatible en amour. Mais je sais qu'on était compatible sur tout plein d'aspects qui peuvent se faire amicalement, et c'est-ce qui me manque aujourd'hui.

La Tête: C'est juste difficile de tout oublier et de repartir à neuf.

Mais ça se travail, non ?

La Tête: Ça se travaille à deux.

L'Coeur: Et si on avait de la misère à travailler sur le couple, qu'est-ce qui fait dire que ça sera plus facile travailler l'amitié ?

Parce que maintenant je me bourre la face de suppléments et je me sens beaucoup mieux... genre ?

La politesse a parfois un prix...

J'étais dans le métro ce matin même si j'ai songé prendre une journée de congé pour combattre ce foutu virus qui donne le mal de gorge et le mal de tête à beaucoup de gens ces derniers jours.

Les Poumons: Et pour les asthmatiques, ce virus est intense !

Fatigué, je me suis assis sur un banc de libre, évidement. À l'arrêt suivant, un vieil homme fragile s'est faufilé entre les gens pour s'approprier d'un poteau (malpropre) de soutien.

La Tête: Allez, cédons-lui notre place...

J'ai donc enlevé un écouteur de iPod.

Moi: S'cusez-moi... Voulez cette place ?

Le Vieillard: What ? No ! I'm not that old !

Moi: Oh ! Sorry then.

THE Vieillard: DO I look old ? I'm 65 years old ! I'm not old ! I'm not dead !

Moi: No, your certainly not dead !

The Vieillard: Cancer ! Now that's depressing. I'm strong. 65 yeard old ! Pffft ! Still have a lot of years ahead of me. Cancer is depressing, but I'm not dead yet !

Moi: Good for you !

La Tête: Ok. J'ai de la misère à le suivre et il arrête pas.

Les Oreilles: Surtout que dans le métro en mouvement, c'est difficile de bien entendre les gens qui parlent pas vraiment fort ou qui n'articule pas super bien, comme lui par exemple.

The Vieillard: I'm still young, show me tits and I'll show you how young I am !

La Tête: Est-ce que c'est vraiment ça qu'il a dit ?

Les Oreilles: Il l'a répété deux fois... c'est-ce qu'on semble entendre.

Les Yeux: En tout cas, ces mouvements de mains au niveau du buste ne trompe pas.

Moi: ...

La Tête: Sourit puis dit rien...

J'ai souris puis j'ai rien dit. Il a continué à parler et j'ai continué à retiré/remettre un écouteur de iPod en cherchant la paix. J'aurais du me la fermer. Avoir su qu'il se mettrait à manquer de classe tout d'un coup en me fixant droit dans les yeux. Bordel. La politesse à un prix. Ce matin, je ne me sentait pas gagnant, mais pas du tout...

Le Break

J'écoute du Elliott Smith en ce moment en espérant que la migraine ne s'aggrave pas. La salope. Elle ne me laisse pas respirer depuis samedi dernier lorsque je suis allé à l’hôpital.

La Tête: C'était vraiment la pire des journée côté douleur physique. Le bras droit était engourdit, les nausées, l'étourdissement, sans compter la souffrance à la lumière...

Les Yeux: Fucking lumière dans ces moments...

Tel un vampire, je me suis retrouvé constamment en quête de noirceur à essayer de dormir. Et de tranquilité pour apaiser le mal car à 20$ la pilule pour atténuer ce fardeau lorsque je n'ai pas d'assurances avant 2 mois avec le nouveau travail... Bref, je me tiens tranquille.

L'Coeur: Tellement tranquille que la blonde en souffrance commence à nous trouver lourd.

Je ne peux pas la blâmer. Elle vit une situation difficile avec sa soeur qui est à l’hôpital qui a passer près de mourrir. Le seul problème, c'est que les deux on vit des situations très intenses qui font en sorte que l'appui mutuel n'est point ce qu'il devrait être. Elle voudrait que je sois là pour elle avec son monde dans les moments où je ne recherche que le calme et la noirceur. La tension entre nous deux s'élève tellement qu'aujourd'hui, je ne sais plus si je suis encore en couple.

L'Coeur: Je l'aime pourtant, et je crois qu'elle aussi... mais j'suis écœuré de me pogner avec elle car les deux on est trop épuisé pour s'accorder du support dans les moments où on en aurait le plus besoin.

La Tête: Pour tenter d'éviter les migraines, il faut être à l’abri du stress, des conflits, des querelles... ce qui m'a poussé à penser qu'un "break" pouvait être la solution.

Je lui ai proposé. Elle ne l'a pas bien pris.

Moi: Juste un break pour que tu puisses t'occuper de toi, et moi de ma petite personne. Juste un break afin qu'on puisse se retrouver plus en forme...

L'idée ne lui a pas plus du tout. D'ailleurs, le plus commun des mortels croit qu'un break n'est qu'une autre façon de chier un couple et de voir ailleurs. Mais je ne me considère pas commun. J'ai tenu mon bout et je lui ai dit que je n'allais pas l'accompagner à l’hôpital pour aller voir des amis de longue date que je n'avais pas vu depuis quelques mois. Que moi aussi j'avais besoin de voir "mon monde".

SF par messagerie: Étouffes-toi avec ton millepertuis. Puis c'est pas une joke... là t'as atteint ma limite... sort donc avec une infirmière... elle va pouvoir te materner... osti d'égoiste.

Moi par messagerie: Merci pour ta grande compréhension.

La Tête: Ça m'arrive d'être sarcastique lorsque je suis frustrée.

Donc j'ai quitté pour voir mes potes. Elle m'a réécrit ensuite pour me dire que c'était une bonne idée dans le fond. Que j'ai pas de temps pour elle et qu'elle n'a pas d'énergie pour moi. Qu'elle ne veut pas se casser la tête. Que je vais m'en sortir et que ce fût un bel été mouvementé.

L'Coeur: Qu'elle aurait aimé que ça soit différent.

La Tête: J'en ai déduit qu'elle annonçait la fin.

Elle a réécrit une heure plus tard qu'un couple c'est fait pour être là dans les bons et les mauvais moments, sur laquelle nous ne sommes pas doué. Mais j'ai pour mon dire, vu les cisconstances intenses de nos malheurs, qui le serait ?

La Tête: Je crois que c'est rare qu'un couple se retrouve à vivre chacun de leur côté, un malheur classé "intense". Je crois que ça peut être vraiment difficile lorsque ces malheurs ne peuvent pas être partagés équitablement.

En d'autres mots, j'ai aussi des besoins aussi intense qu'elle. Et malheureusement, les circonstances font en sorte que ça adonne jamais dans le bon moments. Donc les deux on se sent "cheap". On s'obstine pour savoir qui devrait céder... on se sent délaissé, pas appuyé par celui qu'on aurait envie. C'est le chaos. Donc au lieu de se sentir "cheap" avec des attentes difficiles à accommoder, pourquoi ne pas éviter ces attentes temporairement ? Pourquoi se faire chier ? Je sais qu'elle fait du mieux qu'elle peut. Je fais aussi du mieux que je peux. Mais j'suis écoeurer de me faire juger. De me faire dire que c'est pas assez. Que mes raisons sont pas bonnes. Elle ne le fait pas pour mal faire... mais elle a de la misère à comprendre ma situation.

La Tête: Sans oublier que tout les efforts qu'on fait pour elle ne sont pas reconnus, ou que ce n'est tout simplement pas assez...

L'Coeur: Qu'elle nous dise qu'elle ne sait plus si elle nous aime... et qu'elle soit froide...

La Tête: Même si c'est SA façon de gérer sa douleur... qu'elle ne sait plus comment réagir ou quoi penser...

J'ai aussi MA façon de gérer la mienne. Et on se rejoint pas... on se rejoint pas dans une période difficile. Un break s'impose.

Le Foie: J'ai envie d'une bière...

Je sais, je vous néglige.

Mais est-ce que ça vous dérange tant ? Sérieusement ? Pourquoi ?

La Tête: Ah! La grande quête de compliment. Somme-nous vraiment en train d'exiger aux lecteurs de nous convaincre d'écrire? Avons-nous vraiment besoin d'une raison d'écrire? Est-ce que les points d'interrogations et les points d'exclamations doivent être espacés à la fin d'une phrase ou collés sur le mot ?

L'Pénis: C'est ben plus l'fun quand ça colle...

La Tête: Je suis même pas certaine de saisir ce que tu essaies d'insinuer...

L'Pénis: Come on! Collé, frotté, contact, mMMmmmMm dois-je en dire plus?

Sans plus tarder, je peux vous expliquer pourquoi je n'écris plus aussi souvent. Mais je vous avertis, ce n'est pas rose.

La Tête: Devrions-nous exhiber les raisons qui me semble si personnelles ?

Malgré que je me pose la question, j'ai quand-même envie de partager la vraie nature de mon retrait temporaire.

L'Coeur: Je suis d'accord. On ne devrait pas rien garder à l'intérieur.

Tout d'abord, il y deux semaines, mon père a fait une tentative de suicide. Sans embarquer dans les détails, disons que ça m'a préoccupé pas mal et ce n'était pas la première fois, ni la deuxième. Je suis allé lui rendre visite à l’hôpital avec un air de déception total ne sachant plus comment réagir et quoi faire de tout ceci.

Les Yeux: À nous relire, on dirait que ça nous affecte pas tant que ça avec les blagues écrites au début du billet...

À vrai dire, je suis un peu écœuré de tout ça. Je n'y crois plus. Je veux dire, je ne peux pas être tout le temps à ses côtés pour m'assurer qu'il ne fasse pas de conneries sous l'effet de l'alcool. C'est certain que je serais bouleversé si un jour il réussissait... mais je suis rendu à un point où je me dis, si c'est-ce qu'il veut, qu'il le fasse.

L'Coeur: On l'aime Le Père... on lui souhaite que du bien...

Mais je ne suis pas responsable de ses actions.

La Tête: C'est clair.

S'il ne veut pas s'aider... je ne peux que faire de mon de mon mieux pour lui démontrer que je suis là et que je tiens à lui. Mais il semble oublier ceci trop facilement... bref.

L'Coeur: Ouais, c'est difficile dans le fond d'en parler sans embarquer dans les détails... c'est très complexe comme situation et c'est encore plus compliqué détaillé la façon qu'on vit avec tout ça...

Par la suite, la soeur de ma blonde fût hospitalisée la fin de semaine suivante. Les faits des médecins étaient tout de même ceux-ci: "On ne sait pas ce qu'elle a. Mais on peut dire en ce moment qu'elle a 50% de chance de s'en sortir, 25% de rester "légume" ou 25% d'en mourrir."

La Tête: Encore une fois, sans détailler la situation, on vous partage que l'essentiel de l'information.

Je peux vous dire que ma blonde capote un peu. C'est normal. Je passe beaucoup de temps avec elle malgré que j'ai l'impression de ne pas lui donner plus d'attention ou de support que ça. C'est rough...

La Tête: En plus qu'avec la nouvelle job, la pression qu'elle apporte, il y a beaucoup de choses qui nous préoccupent ces jours-ci.

L'Coeur: Pas évident...

Alors c'est-ce qui se passe ces temps-ci. Je le gère du mieux que je peux et je ne recherche pas des suggestions, ni de l'appui, ni du support, ni d'encouragements. Justement, la nature froide de mon billet est à titre informatif seulement. Je vous néglige pas par paresse, et je ne cesse pas d'écrire, oh non. Mais disons qu'aujourd'hui, ce vendredi soir, je voulais trouver du temps pour informer peu importe qui "VOUS" soyez. Mais c'est à se demander, qui sont ceux que je néglige (non par choix) aujourd'hui ?

Même un homme peut se donner le droit d'être belle

La Tête: Ah non mais là... Je peux comprendre qu'on aime prendre soin de nous et tout. Mais de l'afficher publiquement comme ça ?

Ouep.

La Tête: C'est beau l'assumer mais je ne suis pas tout-à-fait d'accord. Ce n'est pas comme si on le faisait souvent en plus. Je pense même que les fois qu'on l'a fait se compte sur les doigts d'une seule main.

La Main Gauche: Moi ?

La Main Droite: Ou moi ?

L'Pénis: Je crois que c'est la droite. Pas que ça soit du favoritisme là...

La Tête: Peu importe, je pense même que ça peut se compter sur la main droite de Martin Deschamps.

Les Yeux: Non, il lui manque un gros doigt... sans compter les autres doigts qu'il lui manque pour en faire une main complète...

Je l'assume. Je suis une guidoune. On me propose un traitement facial et je ne refuse pas. Et qui n'aime pas avoir une belle peau, hein ? On aime tous ça alors mangez tous un abricot faisandé pour ceux qui oseraient me contredire. En attendant vos commentaires, j'vais sourire avec un masque qui rend ma peau toute belle et lisse.

Le mariage

J'allais être en retard.

Pas que c'était intentionnel même si je n'étais pas trop partant d'assister au mariage du cousin à ma blonde. Et du coup, rencontrer toute sa famille pour la première fois, incluant sa soeur qui revenait de voyage après un an qui avait hâte de rencontrer l'homme qui a compliqué la vie de sa soeur depuis 4 mois.

La Tête: Allez. Ça pourrait être plaisant.

Après avoir téléphoné ma douce pour l'aviser de mon retard, j'ai pris mon char, et je me suis enligné vers Repentigny avec l'adresse d'inscrit dans mon iPhone.

Les Yeux: Hey cool ! Le petit point bleu sur la carte virtuelle nous indique précisément où nous sommes et où nous allons ! Wow ! Ça indique même le trafic actuel. Ah sacré iPhone !

À l'arrivé, la cérémonie était déjà en cours. Le pasteur, aussi motivé qu'un lutteur de la WWF, gueulait pratiquement, avec un peu trop d'intensité, les bienfaits de laisser Dieu le guerrier entrer dans notre foyer. Bref.

Les Yeux: On cherchait "SF" qui n'était pas trop loin.

Moi: Hey, je m'excuse pour le retard.

SF: C'est correct.

Dit-elle avec un sourire pas très rassurant.

Moi: T'es fâchée ?

SF: Pourquoi je serais fâchée ?

La Tête: Elle est fâchée. Lorsqu'elle répond par une autre question comme ça c'est pour savoir si on comprend pourquoi elle est fâchée car c'est une femme. Et une femme aime lorsqu'on joue la devinette et qu'on gagne.

Moi: Parce que je suis arrivé en retard. Je m'excuse vraiment...

SF: J'suis pas fâchée.

Dit-elle avec un regard pas très rassurant.

Moi: Mais t'as pas l'air joyeuse non plus.

SF: C'est sur que je ne saute pas de joie.

Moi: Écoute, j'ai fait une sieste et j'ai passé tout droit. J'ai pas fait exprès. Je suis sincèrement désolé. Mais j'ai pas l'air à avoir manqué grand chose jusqu'à maintenant à voir Le Pasteur intense parti pour la gloire avec son "preaching" étourdissant.

Après avoir discuté en fumant une clope à l'extérieur, elle s'est excusée d'avoir été un peu trop "fille" avec la déception d'un premier retard. Du coup, elle était stressée ces derniers jours avec l'arrivée de sa soeur qui lui manquait sans bon sens. D'ailleurs, la soeur et son copain venait d'arriver de l'aéroport avec son père.

L'Coeur: Ah l'amour entres soeurs.

Plus tard, le chum de la soeur était complètement épuisé donc nous sommes allés le reconduire à la maison pour ensuite revenir au party. Juste à temps pour le tir du bouquet modifié où SF a perdue. Ensuite, le jeu de la jarretière modifiée.

La Tête: On nous a demandé de se placer en cercle. J'étais persuadé qu'on s'embarquait dans un jeu de patate chaude avec la jarretière.

Ce fût le cas.

La Bouche: Mais avec les dents...

Fallait se passer la jarretière par la bouche jusqu'à ce que la musique arrête. Si on avait la jarretière dans la bouche, on était "out".

La Bouche: C'est un peu dégueux mettons. La jarretière commençait à être mouillée à force de se faire passer de bouche à bouche. Et la jarretière tombait au sol à quelques reprises. J'avais hâte de terminer alors lorsque je l'avais sous les dents, je prenais mon temps.

J'ai fait 13 tours avant de perdre.

SF: De toute façon, moi je n'ai pas envie de me marier.

Asti. 13 tours pour rien. Avoir sû...

L'Coeur: Ce n'est pas comme si nous voulions nous marier non plus... je veux dire, nous somme agnostique.

La Tête: Mais si elle voudrait se marier, on le ferait.

L'Coeur: Elle préfère célébrer l'amour, sans que ça soit officiel.

La Tête: Elle ne voudrait pas faire ça conventionnel non plus. Elle parlait de faire ça sur le bord d'une autoroute sur un terrain qui sent la bouse.

Du coup, on a commencé à niaiser sur les photos de famille qu'on mettrait partout dans notre foyer si jamais un jour on habite ensemble. Des photos laides. Des photos qui ressembleraient à ça:
Les Yeux: Beau centre de table.

On ne devrait pas prendre pour acquis, à moins que....

Il faisait chaud hier. Mon air climatisé (celui que mon ex m'a prêté car il ne peut être installé à l'endroit ou elle demeure) fût un argument de poids afin d'inviter SF à venir passer la nuit chez moi.

L'Pénis: Ça tombait bien... j'avais des envies à combler moi là.

Étendu au lit, nous avons commencé à s'embrasser passionnément. Les mains se baladaient sur un territoire complètement ouvert, c'est-à-dire, sans restrictions.

Les Mains: On aime ça lorsque la voie est libre !

C'était réciproque. Et tranquillement, elle m'embrasse le cou, le torse, le bas du ventre et pour les rares fois que ça arrive...

L'Pénis: Je me faisais sucer !

La Tête: Intéressant...

...me suis-je dit. J'avais drôlement envie de me faire happer le sexe justement malgré que c'est quelque chose que je ne réclame que très rarement.

La Bouche: Même pas eu besoin de le verbaliser. Elle l'a fait toute seule.

Pendant la fellation, j'ai eu envie de lui demander de me masturber en même temps... mais je ne savais pas trop comment lui dire.

La Tête: Devrions-nous le demander poliment ? Ou devrions-nous entamer une grosse vois virile et cochone ?

Moi: MmmMmm masturbe-moi pendant que tu me suces...

L'entre-deux semblait frôler la perfection de la demande. Elle exécuta sans pauses et...

L'Pénis: C'était fucking bon.

À plusieurs reprises j'ai ressenti cette envie de tout lui déverser dans la bouche... mais je me retenais. Les dernières fois qu'elle m'a fait une fellation, ça n'avait durer que 2-3 minutes et nous enchaînions avec un cunnilingus et une pénétration. Mais là, ça devait faire 10-15 minutes qu'elle se donnait à fond, comme si elle voulait en finir avec moi.

Moi: Hum, essaies-tu de me faire venir toi ?

SF: D'après toi ?

Moi: Ben je voulais pas prendre pour acquis que c'est-ce que tu voulais faire... depuis tantôt que je me retiens...

SF: Je commence à être pas mal écœurée de sucer là.

Moi: Ah ben fuck, j'vais me laisser aller d'abord ! Avoir su !

La Tête: On aurait dû prendre pour acquis qu'après 5 minutes, elle voulait notre semence.

Et je me suis laisser aller pendant 5 minutes jusqu'à ce qu'une envie autre que sexuelle m'envahisse l'esprit...

L'Anus: Faut que je pète...

La Tête: Prenons pas pour acquis que ça ne lui dérangerait pas...

L'Anus: Ça pourrait être drôle, hé hé !

Les surnoms

Après mûr réflexion, le surnom de cellulaire a été choisi. "Face de crabe vs Sex Machine". Toutefois, sur son cellulaire, il n'apparaît que "Face de crab..." Fantastique.

Mais pourquoi des petits surnoms d'amour lorsqu'on est en couple ?

La Tête: Pas juste en couple. Je me souviens des surnoms amicales qu'on a hérité avec le temps tels que: "Tite-Tête", "Dick Hair" ou la variante française "Pénis-Cheveux".

Est-ce parce que nous avons tant besoin de variations dans notre vie ? Ne peut-on se contenter d'un seul nom qui mourra avec nous gravé sur notre tombe si nous sommes pas portés disparus lors d'un périple dans un pays sous-développé là où le cannibalisme fait encore partie d'une diète alimentaire pas très recommandée ?

La Tête: C'est cute un surnom. Ça rend le tout plus intime... moins formel. Ça créé un certain rapprochement.

C'est clair. Disons qu'il faut être proche de la personne avant de commencer à l'appeler "Grosse Marde" ou "Fucker" (prononcé en anglais).

La Tête: L'ex nous apellait "Fucker". Ça me fait penser, où sont les surnoms cutes d'amour ?

Effectivement, est-ce vraiment parce que je suis une merde qui ne mérite que des surnoms péjoratifs à tendances scatophiles ? Ou bien est-ce que ces personnes ne veulent tout simplement pas sombrer dans la quétainerie honteuse ?

L'Coeur: Il ne faut pas s'en faire lorsque c'est dit par amour.

Les Yeux: Ça se voit dans le regard en tout cas !

Moi: Je t'aime "Grosse Salope".

L'Coeur: Iiissshhhh ! Ça passe pas ça.

Effectivement... Venant d'un gars, c'est jamais pareil. Tsss! Ensuite qu'on vienne me parler d'équité !

Le statut Facebook de ma blonde...

Oui, je scène parfois le profil de ma copine.

Les Yeux: On peut préciser que ça parait principalement dans le "News Feed". Et d'ailleurs, voici le statut qui a capté notre attention:

"C'est la guerre!!! Face de crabe vs Sex Machine..."

La Tête: Tout un débat pour savoir quel surnom d'amour inscrire sur son cellulaire lorsqu'on l'appel.

L'Pénis: Moi j'opte pour "Sex Machine".

La Tête: C'est quand-même mieux que "Grosse Marde" qui a terminé en troisième position.

L'Anus: Pour une fois qu'un surnom d'amour me concerne...

Je suis tellement marde (avec amour)

Au lit, j'ai décidé de demander à ma douce pourquoi elle m'aimait.

La Tête: Je crois qu'on va éviter de l'écrire ici pour ne pas donner l'impression qu'on se pète les bretelles.

L'Coeur: Mais sa réponse fût touchante.

À l'inverse, elle m'a demandé de lui répondre ce que j'aimais le plus chez elle et cette conversation a vite chutée vers les trucs qui nous achalaient.

SF: J'hais ça être en char avec toi. Tu critiques toujours la façon que je conduis. Je conduis pas assez vite, "tourne là à place, c'est plus vite". Laisse-moi donc faire !

Moi: C'est pas vrai ! J'fais pas ça !

SF: Oui tu fais ça ! Tu me dis toujours où me parker, ou aller, où me tasser. C'est fatiguant !

Moi: C'est pas que je critique la façon que tu conduis comme une grand-mère. Je ne fais que te lancer des suggestions mon amour.

SF: C'est tellement pas des suggestions !

La Tête: Comment lui expliquer...

Moi: Ce n'est pas "critiquer" lorsque je te propose de prendre un raccourci. Je le dis au cas où tu ne le savais pas. Puis pour le parking, c'est la même chose. Au cas où tu ne l'aurais pas vu...

SF: Je m'en fout! Laisse-moi donc conduire en paix. Ça me gosse. Puis avec toi, je peux jamais avoir raison.

Moi: C'est pas vrai ! Je te donne raison parfois !

SF en riant: Fuck you ! Faut toujours que t'aies raison. On peut jamais gagner avec toi.

L'Pénis: On peut toujours me foutre dans sa bouche pour la taire... ça mène nul part cette conversation.

La Tête: Il y a des moyens plus brillants de clore ce sujet. J'ai une idée...

Moi: Arrête ! Tu fixes juste sur le négatif là.

SF: J'fixe pas toujours sur le négatif !

Moi: Hmmm. T'as raison.

SF: T'es tellement marde !

Moi: Ben quoi ! Voilà la preuve que je te donne raison des fois.

La Tête: Fournir des preuves, c'est pourtant pas si compliqué quand on y pense... hé hé.

Ce soir, on dort ensemble.

Il était 20h00 lorsqu'il est venu le temps de quitter le bureau. Pour la première fois en 3 jours, je devais apprendre à fermer les lumières de l'étage et fermer les portes à clef. Toutefois, certains interrupteurs étaient introuvables alors j'ai quitté les lieux avec mon supérieur qui s'était noté de découvrir les cachettes de certaines lumières.

Arrivé à la maison, après avoir écrit mon tout dernier billet, j'ai téléphoné ma copine pour savoir si on dormait ensemble ce soir.

SF: On pourrait peut-être prendre un break ce soir.

Moi: Pourquoi ? Déjà tannée de me voir ?

SF: Pas du tout. Je me suis ennuyée de toi toute la journée. Mais comme ça demain on serait encore plus content de se voir. C'est par principe dans le fond.

La Tête: C'est absurde. Je veux dire, tu prends un break lorsque tu en as besoin, pas parce que c'est une question de principe.

Moi: Écoute, on a juste à prendre un break quand on en a envie. Pas parce que c'est recommandé. Et le principe vient d'où ? Vient-donc chez moi.

SF: Non toi vient chez moi.

Finalement, on est resté chacun chez soi car personne voulait se déplacer.

L'Coeur: C'est correct.

L'Pénis: Qui va me masser la poche avant de m'endormir ? Bordel...

Je me suis endormi assez rapidement vers minuit. Et je me suis mis à rêver... ou du moins, au réveil, je m'en rappelais assez clairement...

J'étais dans mon appartement avec SF, sa coloc et la meilleure amie de celle-ci. Principalement, nous déconnions. La coloc de SF ainsi que sa meilleure amie devait dormir dans mon lit. Alors elles y étaient. Tout-à-coup, j'entends un bruit dans la cuisine comme si quelqu'un avait entré par la porte patio. J'ai couru vers la cuisine pour y percevoir que le moustiquaire était ouvert. Alors j'ai couru dans le salon pour surprendre le voleur mais personne y était. J'ai tenté d'ouvrir la lumière mais celle-ci ne répondait pas. J'ai essayé l'autre lumière, elle ne s'allumait pas. Toute les lumière à ce moment étaient éteintes. Avec SF, nous avons vérifier les breakers qui semblaient avoir tous sautés. Au replacement de ces derniers, j'entendis un autre bruit dans la cuisine. Le chat noir que je n'ai pas était à côté de nous. Je me suis précipité dans la cuisine pour y voir des meubles qui m'appartenais pas. Tout était déplacé. J'suis rentré alors dans la chambre là où y étaient les deux invitées et la porte de la chambre ferma toute seule. Par la suite, j'entendis des cris de mort et du tapage intense venant d'en bas. C'est à ce moment que je me suis réveillé en sursaut, en sueur.

La Tête: Faisait longtemps qu'on avait pas fait de cauchemars de même depuis notre jeune enfance.

J'ai pris mon nouveau iPhone et j'ai texté SF à 2 heures du matin.

La Tête: Ben quoi ! Une blonde, ça sert à ça.

"À cause de toi, j'ai fait un horrible cauchemar. T'aurais dû venir coucher chez moi !"

Ce soir, on dort ensemble.

L'Pénis: Ce soir, je me fais masser la poche !

Surpris ?

Le titre était en fait la dernière phrase employée dans mon dernier billet qui date de longtemps.

La Tête: On sait. Alors, surpris qu'on écrive ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi je n'écris plus aussi souvent.

La Tête: C'est très simple en fait. Outre le nouveau travail, il y a une autre raison qui fait en sorte que nous écrivons plus aussi souvent. Retournons en arrière.

Tout à déboulé lors d'un souper avec le père d'une très bonne amie. Pendant que les femmes étaient à l'extérieur, celui-ci m'a offert une bière et m'a posé la question suivante:

Son Père: Alors, ma fille, tu l'aimes ?

Moi: Euh...

L'Coeur: Ça fait 4 mois qu'on se voit. Je crois que je commence à développer des sentiments pour elle.

La Tête: Tu ne crois pas que c'est peut-être la peur d'être seul qui embarque un peu ?

L'Coeur: J'avoue que je me sens un peu confus dans cette situation mais n'empêche que ce n'est pas que de l'amitié que je ressens pour elle.

L'Pénis: C'est une fuck-friend. C'est tout !

L'Coeur: C'est plus que ça. On développe pas des sentiments pour une "fuck-friend". Je me fous pas d'elle. Je veux dire, c'est une très bonne amie...

L'Pénis: Que j'ai envie de baiser...

La Tête: Pas juste baiser, mais avec qui on aime passer du temps avec. C'est une bonne fille et je lui fait confiance.

L'Coeur: Elle a un coeur. C'est une bonne fille sensible, charismatique, charmante. Et je sais qu'elle nous aime.

L'Pénis: Êtes-vous en train de me dire que vous êtes sincèrement en train de songer à passer à l'autre étape ?

La Tête: Si le coeur est prêt, je crois qu'on peut foncer. Quelque chose me dit que c'est la bonne chose à faire.

L'Coeur: Mes instincts me disent qu'on est rendu là dans notre relation. Et surtout, depuis nos conversations sur les enfants et tout...

La Tête: Elle dit finalement ressentir l'envie d'en avoir. D'ailleurs, elle en veut avec le bon gars. Elle commence à prendre goût de stabiliser sa vie et de construire quelque chose de magique.

Quelques jours plus tard, je lui ai regardé dans les yeux, décidé, et je lui ai dit:

Moi: "SF", je t'aime.

Scott Pilgrim vs The World (2010)

Je suis allé voir ce film hier qui est officiellement en salle depuis vendredi dernier au cinéma et j'ai décidé de vous en parler car il m'a marqué.

La Tête: Suite à la bande annonce et plusieurs commentaires positifs sur ce film, disons qu'on avait des attentes assez grandioses.

J'ai été accroché par le concept du film; Scott Pilgrim, incarné par Michael Cera, tombe amoureux de la fille de ses rêves mais pour officialiser le tout, il doit combattre les 7 "Evil Ex-Boyfriends" de celle-ci.

Les Yeux: Ce qui était vraiment accrocheur pour nous était les effets visuels. Le film est présenté sous forme de B.D. avec tout pleins de références à des jeux vidéos.

Je sais, c'est tellement geek. Mais j'en suis un alors ça me parle.

La Tête: Laissez-nous vous dire que ce film à livré ce qu'on s'attendait de recevoir.

C'est un film très drôle et très divertissant. J'ai aimé les références employées tout au long du film et le personnage principal est génial.

Les Cheveux: On a particulièrement apprécié les blagues sur ses cheveux qu'il a cessé de couper depuis sa dernière rupture. À cause de ça, il porte souvent un chapeau très laid afin de couvrir sa touffe et disons qu'on se reconnaissait là-dedans.

L'Pénis: C'est un personnage tellement lesbien en plus. C'est clair qu'on se reconnaissait là-dedans.

Les Oreilles: La trame sonore est excellente en plus !

Bref, je vous le suggère. Même si la référence jeux vidéos ne vous accroche pas, même si la forme bd-esque ne vous intéresse pas, c'est un film que vous pouvez quand-même apprécier. La preuve, ma blonde n'est pas intéressée par tout ça et a quand-même adorée.

L'Coeur: Surpris ?

Une théorie qui ne tient plus la route...

J'avais cette théorie avec les saisons.

La Tête: Par l'entremise de Facebook pendant quelques années, on observait des "patterns" chez les jeunes gens.

J'explique.



L'été :

Les Yeux: Les femmes sont plus belles. Il y a plus de peau. Les gens sont en chaleur, les "one night" sont font plus fréquents. C'est la saison de la débauche.

L'Pénis: Ma saison préférée, quoi.

La Tête: On dirait qu'en été, les gens sont plus allumés. Ils ont envie de sortir, voir des gens, faire la fête. Ça perd l'envie d'être casanier, en couple. Ça veut juste s'amuser sans trop s'investir dans rien de sérieux.

L'Coeur: On ne semble pas savoir ce que l'on veut.

L'automne :

L'Pénis: Il commence à faire plus froid. Les hommes recherchent un endroit ou hiberner pour l'hiver. Les couples se forment tranquillement.

La Tête: Personne ne veut passer un Noël célibataire.

L'Coeur: C'est une saison romantique. C'est la saison des nouveaux couples.

L'hiver :

La Tête: Les couples formés sont plutôt casaniers. Il restent au chaud, collés, à regarder des films, faire des souper.

L'Pénis: Baiser en hiver... c'est génial.

La Tête: Toutefois, par le manque de sommeil, la fatigue accumulée après le temps des fêtes, les travaux à terminer qui ne fait qu'empiler le stress et la pression, c'est le début des chicanes de couples. C'est la saison de la routine qui s'installe...les couples qui se dissipent tranquillement en fin de saison.

Le printemps :

La Tête: En début de saison, les gens n'ont pas tout-à-fait récupérés de l'hiver. Ceux qui ont passés la fin de l'hiver à se chicaner sont maintenant célibataire. Il commence tranquillement à faire beau, un peu plus chaud, les gens anticipent l'été et la débauche alors c'est là que la saison des ruptures débute.

C'est ma théorie des saisons. Toutefois, je généralise évidemment. Mais prenez le temps d'observer ceci. Surtout si vous êtes inondés de connaissances sur Facebook. Les données sont plus flagrantes. Et pour les couples qui tiennent la route, tant mieux, il en faut.

L'Coeur: Toutefois, en moins d'une semaine, on a observé une panoplie de ruptures récemment. C'est triste. Peut-être que la théorie ne tient plus la route.

La Tête: Ça doit être à cause des hipsters et leurs mode de pensée marginale... hé hé.

Grizzly Bear - Veckatimest (2009)

Il y a quelques mois, pendant que youtube jouait quelques pièces random, mes oreilles ont porté une attention toute particulière sur une pièce intitulée "Two Weeks" et quelques pièces plus tard, "Ready, Able". Le groupe Indie en question, Grizzly Bear. Rapidement, je me suis retrouvé à écouter ces deux pièces à répétition.

Les Oreilles: On ne pouvait s'en passer. Ce groupe vient nous chercher par ses mélodies bipolaires qui poussent à réfléchir.

J'ai fait quelques recherches par la suite pour me rendre compte que ces deux chansons se retrouvaient sur le même album parût en 2009 intitulé "Veckatimest" qui est en fait leur 5e et dernier album jusqu'à présent. J'ai tellement écouté ce dernier que j'ai décidé de vous partager ma critique de chaques morceaux.

1. Southern Point: 3/5
L'album ne commence pas en force avec cette chanson. Pas qu'elle est mauvaise, mais ce n'est pas la meilleure. Je lui donne un 3 sur 5 car c'est une chanson que je ne saute pas toujours. Ça dépend comment je me sens. Elle n'est pas insupportable mais ne m'accroche pas autant.

2. Two Weeks: 5/5

Voici la première chanson sur laquelle j'ai accroché solidement. Je l'avais déjà entendu quelque part mais à ce moment, lorsqu'elle jouait, je suis devenu silencieux et attentif. Cette chanson pour moi dégage une sorte de banalisation d'un fait désagréable. D'ailleurs, même après quelques mois, elle m'accroche tout autant.

3. All We Ask: 4/5
Cette chanson débute avec une petite intro et un couplet très intéressant. Le refrain m'accroche un peu moins, mais elle mérite tout de même un beau 4 sur 5 pour la fin que j'adore.

4. Fine for Now: 4/5
Pour les gens qui désirent s'ouvrirent les veines, cette chanson est pour vous ! Elle est très lente et relax. Pas qu'elle est nécessairement triste mais plutôt planante. Le refrain touche un brin de positivisme ce qui reflète principalement le titre de la chanson.

5. Cheerleader: 5/5

Voilà une pièce que j'adore ! Une petite mélodie coquine accrochante qui n'est pas nécessairement full joyeuse ni énergétique. C'est ça qui est particulier avec ce groupe. C'est très imagé de contrastes intéressants.

6. Dory: 3/5
Celle là est particulière. Le début ne m’interpelle pas jusqu'à ce qu'on atteigne 2:26 lorsque des instruments agrémente la mélodie changeante que j'aime bien.

7. Ready, Able: 5/5

Et voici mon deuxième coup de coeur du groupe. Cette pièce est trop magique. Le vidéo est pas mal aussi. Je vous laisse le découvrir par vous-même. Surtout vers 1:46... je plane, j'adore, je tripe.

8. About Face: 4/5
Une très bonne mélodie qui pousse à réfléchir tout en avançant. Lors d'une marche ou d'une conduite. Une chanson qui garde une certaine constance avec certaine altercations d'intensités par moment.

9. Hold Still: 3/5
Celle-ci est très tranquille. Manque de puch un peu mais c'est probablement voulu. Rien d'excitant avec celle-ci. Je crois que c'est plutôt une question de mood.

10. While You Wait for the Others: 4/5
Je l'aime bien celle-ci. Je m'imagine tellement assis sur un trottoir en train d'attendre après des gens en fumant une clope submergés par des pensés de tout genre jusqu'à ce que je me rende compte que je suis bien, je me sens bien. Je suis heureux. Et hop, un petit moment de solitude partielle, mais rien de triste. Juste une constatation. J'aime les chansons qui me lance dans des petites mises en scène.

11. I Live With You: 2/5
Celle-ci est un peu trop lente pour moi. J'accroche pas. Je la saute généralement. D'ailleurs, vers la fin, elle me tappe un peu sur les nerfs.

12. Foreground: 5/5

J'adore les chansons tristes et celle-ci me comble parfaitement. Très lente, une petite mélodie de piano. L'intensité augmente peu à peu. Ouf, elle me fait réagir.

Appréciation Générale : 4/5

Les Oreilles: Malgré que ça soit un album très calme et doux, on aime bien écouté cet album pour ce qu'il nous fait ressentir et penser. Par ailleurs, les autres albums sont aussi bon. On vous recommande "Yellow House" parût en 2006 si vous aimez bien ce genre.

J'aime me faire masser le...

La Tête: Nooon. On va pas là ?

J'ai envie d'y aller. C'est un aveux comme un autre. On à tous des petits côtés particuliers en nous qui nous définissent un peu comme être, non ?

La Tête: Oui mais, on peut les garder pour soi.

Et ça serait quoi le plaisir de le garder pour moi ? Le but de mon blogue est d'avant-tout, m'exposer comme être humain, dans toutes les facettes imaginables. À prendre ou à laisser.

La Tête: Oui mais là...

L'Pénis: Non c'est une bonne idée. Peut-être il y aura-t-il des confrères qui seront content de ne pas être seuls et qui se retrouvent parfois gênés de le demander.

Pour commencer, il nous arrive tous à l'occasion de se sentir nerveux, ou stressé. Dans ces moments, on aime tous se faire soit masser, caresser, chatouiller, gratter, etc. Ça change le mal de place, ça détend, c'est gagnant !

Le Corps en Choeur: Mais on est tous différent. On aime pas tous se faire toucher de la même façon.

Moi je sais que lorsque je ne feel pas, j'adore me faire pétrir la peau. Me faire caresser le dos afin de provoquer la chair de poule. C'est tellement relaxant pour moi que ça pourrait être la fin du monde et j'en aurais aucun soucis car je serais trop concentré à apprécier les doigts qui chatouillent mon corps. Mais depuis quelques années, il y a un endroit que j'ai découvert qui me met dans un étât tellement confortable que j'en oublie presque mon nom.

L'Pénis: J'aime me faire masser la poche.

Vous avez bien lu. Quand je suis malade ou que je ne vais pas bien, j'adore me faire masser le paquet. Surtout par-dessus des boxers moulant et lisses. C'est tellement relaxant car c'est un endroit qui ne se fait pas souvent toucher. Même lors d'un voyage au 7e ciel, le scrotum n'est pas toujours impliqué. Pensez à vos fesses. C'est tellement agréable un massage fessier car c'est une partie de votre corps qui ne se fait pas toujours masser. On pourrait dire que plus c'est rare, plus c'est bon.

L'Pénis: MmmmMmm.

Bon, peut-être que vous avez peur de masser les couilles de votre homme car vous n'avez point envie de baiser. Mais c'est tellement relaxant que pour ma part, je pourrais me suffire de ça même si une érection fait surface. N'oubliez pas, dans ces moments, si je suis malade, il se peut que je n'ai pas envie d'aller jusque là non plus.

L'Pénis: Mais si on a juste passé une mauvaise journée stressante, et que la poche se fait masser et que je me réveille, il se peut que j'ai envie.

Dans ce cas, c'est même un bon moyen de préparer le terrain. Un préliminaire vraiment sympathique. Même pour ceux qui souffrent d'un problème érectile durant les premières fois causé par le stress ou la nervosité, ceci est un bon moyen pour contrer tout ça et provoquer une partie de plaisir sans contraintes.

La Tête: Ok, on est allé jusqu'au bout.

Alors les femmes, faites l'essaie avec votre homme voir ce qu'il en pense. Et pour les hommes qui comprennent ce que je veux dire, ne gênez-vous pas pour le proposer à votre conjointe. Car si moi je le fais, vous êtes capable de le faire vous aussi ! Au pire, on est juste weird.

La Tête: Tant qu'à y être, quelle est votre façon ultime de vous détendre ?

Lili sur "Ouf La La ..."

Profil du blogueur membre : Lili

• Pays/territoire : Longueuil : Québec : Canada

Qui êtes-vous ?

Jolie Demoiselle qui tente de voir le Positif dans TOUT .

Premier billet paru le : 1 décembre 2009

SP4M: Faisait longtemps que je n'avais pas écris un billet sur un blogueur membre hein ?

La Tête: Effectivement. Mais bon, c'est le temps d'y aller. Que dire sur Lili ?

Les Yeux: On ne sait pas si on l'a déjà vu commenté un de nos billets. Je ne pourrais même pas vous dire si elle nous lit. Et on n'est pas sur son blogroll.

La Tête: Oh, on est pas membre de son blogue. On va remédié à ça tout de suite. Et du coup, c'est pas grâve ça. Qu'elle nous lise ou pas, certains lecteurs peuvent se désintéresser avec le temps. Devrions-nous nous sentir mal alors de dire qu'on ne la lit pas vraiment non plus ?

Les Yeux: On est allé faire quelques tours sur son blogue mais un moment donné, faut faire un choix. Pas que c'est mauvais, mais disons que les blogueurs actifs en commentaires gagnent des points et nous facilite à faire un tri et un choix parmis ceux qu'on aimerait encourager.

La Tête: N'empêche, pour le principe de la cause, nous devons faire le tour de son blogue afin de parler d'elle. Et qui sait, peut-être nous allons y prendre goût ! Donc voilà, la petite blonde nous parle de sa vie en appartement avec Petit Martin, ses deux chats et ses amis en passant par son travail et, bref, c'est un blogue personnel comme vous pouvez sans doute le constater.

L'Coeur: Oh ! Ça l'air qu'elle n'est plus avec Petit Martin son copain d'après son tout récent billet sans titre du 9 août. Mes sympathies, Lili.

L'Pénis: Ça l'air qui pourrait se crosser sur des films d'horreurs (référence ici). C'est pas une grosse perte tant qu'à moi.

Les Yeux: As-tu déjà remarqué dans la plupart des films d'horreurs, ont voit une paire de boules quelque part ?

L'Pénis: Vu d'même. Mais quand-même. C'est ben mieux un petit film porno que de se crosser devant un monstre en espérant y percevoir une paire de boule pendant une fraction de seconde. Tsss.

L'Coeur: En tout cas, j'espère qu'un de ses deux chats n'est pas mort non plus... là on aurait l'air fin de parler d'eux sans trop savoir ce qui s'est passé depuis le début.

L'Pénis: Pendant qu'on survole le blogue pour s'assurer que Le Chat et encore en vie, parce que Clémentine l'est et il est en chaleur, j'aimerais faire une mention toute spéciale au fait qu'elle soit allée aux danseuses ! Bravo Lili, moi je te trouve hot ! Et t'es célibataire en plus, MmmMMm. Tu me le diras si jamais tu veux que je t'accompagne. Tsé, tu veux rencontrer du nouveau monde en plus !

L'Coeur: T'es ben cave petit narcissique ! Pauvre petite... elle sort d'une longue relation. Ce n'est pas le temps avec tes niaiseries !

L'Pénis: C'est flatteur un peu d'attention, non ?

L'Coeur: Pas d'même ! Anyways, j'aimerais vous dire qu'il y a un chat qui s’appelle Guillaume. Est-ce Le Chat ou un autre ? Hmmm.

La Tête: C'est un drôle de nom pour un chat. N'empêche, je ne crois pas qu'il y ai un mauvais nom pour un chat... à part, peut-être, Céline Dion. Ou Planche. Ou Ghonnoré. Quoique Ghonnoré, ça pourrait être drôle.

SP4M: Ça ressemble au nom du chat à la coloc de mon ex, Chlamydia. Mais bon, autre sujet. Quel est le billet préféré de cette année ?

L'Pénis: À Qui le p'tit coeur après 9hrs? C'est clair. "Pire Migraine à vie & abondance de sexe." Non mais c'est vrai. J'adore quand La Tête à une migraine. Car dans ses moments, elle recherche tout pleins d'orgasmes pour faire passer la douleur. Et parle-moi de ça une fille qui s'empêche pas de faire du sexe même si elle est dans le rouge !

La Tête: Fallait s'y en attendre. Le p'tit narcissique est en feu. En bref, désolé Lili pour ses dires. On aurait dû faire ce billet là avant d'apprendre que tu est devenue célibataire. Ça aurait probablement eu plus de classe.

L'Pénis: J'aurais trouvé autre chose, mouhahaha ! Mais b on, maintenant qu'elle l'est célibataire, je crois qu'on peut commencer à la lire de façon plus assidue.

La Tête: Maudit que t'as pas d'allure...

Un rappel en appel

L'Père: Est-ce que je t'ai dit que le mari de ma mère biologique est mort ?

Moi: Oui, c'est la deuxième fois que tu me le dis en moins de 5 minutes. T'es saoul hein ?

Mon père se répète lorsqu'il prend un coup. Ou bien c'est la vieillesse...

La Tête: Moi je dis que les deux ensemble, ça aide pas.

L'Père: J'ai recommencé à boire. Plus que d'habitude. J'suis rendu à 12 par jours. Va falloir je retourne au centre pour arrêter.

C'est la 3 ou 4e fois qu'il y va. Ça fonctionne pour quelques temps, mais il replonge toujours pour des raisons complètement absurde. Du moins, à mes yeux, c'est absurde.

La Tête: Au moindre petit désagrément, il se trouve une excuse pour se noyer dans l'alcool. Pourtant, la mort du beau-père qu'il ne connaît pas et qui ne veut pas le voir, ça devrait être une bonne nouvelle. Ça veut dire qu'il va pouvoir cesser de voir sa mère biologique en cachette.

Ce n'est probablement pas la raison pourquoi il a recommencé à boire autant. Et pour être franc, j'ai assez joué le psychologue dans ma jeunesse avec lui. Je l'aime, mais à jeun.

L'Coeur: Pas qu'on cesse de l'aimer lorsqu'il est saoul.

Mais je préfère me tenir à l'écart. Toutefois, je ne peux m'empêcher de penser que cette conversation n'était qu'un renforcement positif sur ma décision de limiter ma propre consommation. Je ne veux pas devenir comme lui.

L'Père: Avant que j'oublie, je voulais, juste, je voulais juste te dire que le mari de ma mère biologique est décédé...

Moi: Je sais, c'est la troisième fois que tu me le dis. Je vais te laisser finir ta bière. Merci pour le rappel...

... qu'il est primordial que je cesse d'abuser de l'alcool. Et je sais, je me répète aussi... mais pas pour longtemps.

S'aimer pour pouvoir aimer

L'Amie: Je crois qu'elle a un oeil sur toi. Je vous verrais ensemble.

La Tête: Étrange, ça ne ma pas traversé l'esprit...

Il y a des gens qui me disent que j'ai le cou musclé à force de zyeuter un peu partout dans un endroit public. Le radar semble toujours fonctionnel. Mais je ne crois pas que ça soit l'amour que je recherche ces temps-ci.

L'Pénis: Parle moi de ça !

L'Coeur: C'est difficile d'aimer une autre personne lorsqu'on n'aime pas trop ce qu'on est aujourd'hui.

En fait, comme je l'ai déjà mentionné auparavant, je ne me reconnais plus ces jours-ci. Je suis devenu impatient, imprudent, lâche, paresseux, et j'en passe. Je me sens comme un vrai deux de pique.

L'Coeur: Je suis comme blasé. J'ai perdu cette petite joie de vivre, cette petite excitation dans la vie qui rend toutes les petites choses excitantes. Vous savez, quand un moindre quelque chose vous excite et que vous vous retrouvez comme un petit enfant... ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti ce petit feeling. Ou bien je l'oublie rapidement.

C'est vrai. On dirait que j'ai perdu la motivation. Je procrastine sans bon sens, je me sens comme un petit adolescent qui refuse toute forme de responsabilités qui s'imposent. J'ai juste envie de triper, baiser, décrocher et me laisser aller.

La Tête: Le problème c'est qu'on le fait sous contradiction. On n'est plus un jeune adolescent qui se fout de tout. Alors ça pose un conflit personnel qui nous fait pas sentir bien. On ne se reconnaît plus.

Donc suis-je prêt d'être en amour ?

L'Coeur: Non.

J'ai des trucs personnels à régler avant tout. Je dois me retrouver. Et suite à l'incident de samedi dernier, je crois que ce fût un signe assez flagrant que je dois commencer à me reprendre en main.

Le Foie: Ça veut dire qu'on ne se laisse plus déraper avec l'alcool ?

Entre autres. Je ne veux pas m'empêcher de vivre et de m'amuser. J'adore rencontrer de nouvelles personnes. J'adore sortir danser. Mais je n'aime pas perdre la carte car j'ai trop bu. Je n'aime pas créer de faux espoirs ni courir après l'amour lorsque je sais pertinemment aujourd'hui que je ne suis pas prêt.

L'Pénis: Mais... mais... l'affection et tout ! Qu'est-ce qu'on va faire ?

Je ne crache pas sur l'affection. Mais faut que ça soit clair. Bref, ceci étant dit, j'vais probablement me retrouver avec une vie moins trépidante.

La Tête: Ça ressemblerait à quoi tu penses un blogue avec une vie moins trépidante ?

---

Titre: Une soirée trépidante.

Hier soir, je suis allé jouer aux cartes et j'ai gagné.

La Tête: On est chanceux !

L'Coeur: J'aime gagner !

L'Pénis: C'est plate !

Le Foie: J'ai comme pus rien à dire moi là.

L'Anus: Je suis content. Je n'ai plus le flu depuis qu'on a cessé de boire de la bière en fût.

Les Yeux: Elles étaient belles les cartes hier... un beau design pis toute.

Maudit que je suis fort aux cartes. Je suis tellement bon ! Ah que je m'aime !

---

Moi: Je crois que je vais devoir apprendre à m'aimer comme avant afin de pouvoir en aimer une autre.

À boute

J'ai fait une gaffe hier soir.

La Tête: Une terrible gaffe.

L'Coeur: J'peux pas croire que c'est en touchant le fond du baril qu'on s'en rend compte...

J'ai blessé une personne qui m'est très chère à mes yeux.

L'Pénis: Pas physiquement... j'ai rien à voir là-dedans.

Et je regrette. Je crois que c'est le temps de cesser de consommer. Je ne me reconnais plus...

Le Foie: Il était temps.

J'espère de tout mon coeur que cette personne me pardonnera...

La Ronde

Je vais vous parler de la crise économique ainsi que de l'impact que ceci cause chez les jeunes nains amputés d'un membre.

La Tête: Hein ?

En fait, non. Comme le propose le titre, je vais vous parler de ma journée à La Ronde hier, après 10 ans et plus d'abstinence.

La Tête: Les manèges m'ont étourdis.

Fin.

La Tête: Ben voyont ! On a plus de trucs à dire que ça ?

En fait, oui. Je peux ben vous dire qu'en arrivant, nous avons fait Le Goliath qui est censé être le plus haut manège et le plus rapide. Intense.

L'Coeur: Pendant quelques minutes, j'ai pas suivi le corps au départ de la montagne russe.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers La Tornade. Mais suite à un petit problème technique, nous avons changés d'idées et nous sommes allé faire Le Cobra.

La Tête: À force de me faire cogner, je peux dire que celui-ci ne m'excite pas trop.

Ensuite, Le Vampire que j'ai particulièrement aimé.

Les Pieds: C'est la première fois qu'on faisait un manège, là où nous étions dans le vide.

La Tête: Toutefois un peu étourdie, on a continuer notre chemin vers le nouveau manège, Ednor - L'attaque.

Mais juste avant, les filles ont voulu faire Le Galopant. Vous savez, la carrousel pour enfant...

Les Yeux: Ont était un peu trop à boute pour embarquer, on a préféré les regarder niaiser au lieu. Après cinq longs tours laborieux, ont a pus constater que même les enfants n'avaient pas l'air à s'amuser là-dedans.

Ensuite, rendu au nouveau manège, après une heure d'attente qui était en fait notre plus longe attente, on s'embarquait dans un autre manège les pieds dans le vide, en haut de l'eau.

La Tête: Lui m'a étourdit solidement.

Je ne sais pas si c'est parce que j'étais un peu fatigué, ou que j'avais un peu trop mangé pas longtemps avant, mais j'ai eu un peu le shake. C'était en fait la première fois que ça m'arrivait. Donc afin de prendre ça un peu plus relax, on à décidé de faire une petite randonnée en monorail pour se rendre tout près de La grande roue.

Les Jambes: On s'est reposé. Ça faisait du bien.

Et nous voilà rendu à La grande roue. Un coup embarqué, quelque chose d'étrange est arrivé. Quelque chose qui ne m'était jamais arrivé auparavant. J'ai fait une crise de panique calice.

La Tête: Pris par le vertige, je me sentais vraiment étourdie à un point tel que notre amie a demander au gars d'arrêter le manège afin qu'on puisse débarquer.

Peux-tu croire... parmis tous les manèges intense que j'ai fait, La grande roue m'a foutue la chienne. Je l'ai pourtant fait des centaines de fois... mais là, j'ai choké solide et je ne comprend pas ce qui m'a pris. Est-ce que ça ce peut d'exagérer le vertige en vieillissant ? Bordel, j'avais sincèrement honte.

La Tête: On a pas à avoir honte. Ça peut arriver. C'est peut-être juste la fatigue et tout... et ça arrive à tout le monde de perdre le contrôle de temps à autre.

Pour terminer, on ne pouvait pas partir sans faire la Disco Ronde et Le Monstre que j'ai décidé de laisser tomber suite aux événements honteux d'auparavant. J'ai eu honte d'avoir perdu le contrôle et d'avoir paniquer dans le manège le plus intense de La Ronde, La grande fucking roue. Pathétique. Allez ! Niaisez-moi. SP4M à chier dans ses culottes dans La grande roue.

L'Anus: J'ai pas vraiment chier dans nos culottes !

La Tête: C'est une expression...

En gros, fuck La Ronde. J'suis bon pour un autre 10 ans sans y retourner...

Un Yulblog particulier

Il est 20h30 lorsque je stationne la voiture et que je mets les pied à La Quincaillerie pour le Yulblog du mois d'août.

Les Yeux: C'est vide ! Il n'y a que quelques personnes, mais aucun visage familier. Pourtant à cette heure, il y a toujours quelques blogueurs...

J'aperçois Marie-Christine, la serveuse du bar qui m'approche en essuyant un verre.

Marie-Christine: T'es ici pour le Yulblog ?

Moi: Ouep. Mais y'a pas grand monde à ce que je peux voir...

Marie-Christine: Justement, il y avait quelques blogueurs qui sont venu me demander si l'événement était annulé vu que c'était vide.

Tout près du bar, une fille me scrutait...

La Tête: Bon une autre. Coudonc, qu'est-ce qui fait qu'on attire tant de regards ici ?

Moi: Salut ! Est-ce qu'on se connait ?

Elle: Est-ce que tu es SP4M ?

Moi: Oui. Tu es une blogueuse ?

Elle: Non.

La Tête: C'est peut-être la blogueuse qui disait peut-être venir faire son tour incognito...

Moi: Tu es une lectrice alors ?

Elle: Oui. Je te lis à tous les jours. C'est moi, Mimi sur tes commentaires.

Elle est arrivée 5 minutes avant moi.

Les Yeux: Jolie ! Même si elle à l'air très gênée en ce moment après avoir pratiquement terminée sa première pinte de rousse.

Mimi: Je lis aussi Camille, la secrétaire célibataire.

Moi: Ouais ! Elle va peut-être passer tout à l'heure.

Mimi: J'aime bien aussi L'impulsive Montréalaise. Je trouve qu'elle écrit tellement bien.

Moi: Je suis totalement en accord avec toi. Tu sais, j'ai rencontré ces deux filles là en vrai. Très charmantes.

Mimi: Tu as rencontré La Grande Affaire aussi ? J'ai commencé à la lire suite à ta non-date avec elle. Elle est si grande que ça ?

Moi: Tu jugeras par toi-même. Elle est censée venir elle aussi.

Mimi: Edgar Jean aussi j'ai commencé à le lire.

Moi: Un autre avec qui j'ai eu une non-date hé hé. Très sympathique comme mec. Connais-tu Thoma Daneau ?

Mimi: Non. C'est qui ?

Moi: Je vais te le présenter, il arrive. Il est juste là.

---

Thoma était avec un de ses potes. Il s'est présenté et nous a dit qu'il n'était que de passage. On était sur le point d'aller fumer une cigarette avant que Thoma arrive alors nous sommes sorti dehors s'en griller une. À ce moment là, Camille est arrivée, accompagnée de L'impulsive Montréalaise et juste un peu plus loin derrière, La Grande Affaire. François Rodrigue est arrivé par la suite.

Moi: Bon tout le monde arrive en même temps !

Presque, Edgar Jean est arrivé quelques minutes plus tard. Tout le monde s'est présenté à tout le monde et c'est ainsi que notre soirée débuta après le départ de Thoma et son ami. On s'est assis sur les deux grande tables sur le bord de la fenêtre et nous avons jasé tout en buvant un peu d'alcool.

Le Foie: Évidement.

Malgré que nous étions que peu, c'était charmant d'avoir autant de petits nouveaux réunis au même endroit. Personne n'était déjà venu à un Yulblog à l'exception de François et Thoma qui n'est pas resté.

La Tête: Et nous bien entendu.

C'était spécial toutefois. C'est la première fois que j'assiste un Yulblog là où il n'y avait QUE des blogueurs que j'avais déjà rencontré en personne. Personne d'autre n'y était.

La Tête: En fait, peut-être mais on ne les connaissait pas du tout.

Plus tard dans la soirée, vers 23h30, un peu après que Mimi soit partie, L'impulsive a quittée les lieux. Et dehors, juste avant de saluer Camille vers son départ, un certain Simon est venu se présenter pour quêter et nous parler de sa semaine intense de rave sur l’Ecstasy. Tout un personnage.

Le Foie: On ne pouvait pas s'en tenir à deux consommations, hein ?

Edgar, La Grande Affaire et moi sommes retournés à l'intérieur pour une dernière pinte jusqu'à ce que ma coloc me téléphone pour me dire qu'ils étaient au Salon Officiel. Après la pinte, les deux autres ont suivis.

Le Foie: C'était évident qu'on allait fêter comme du monde...

Arrivé au Salon, je ne pouvais pas croire qu'il y ai autant de gens...

Les Yeux: Noir de monde !

On a continué à boire un peu, et on a dansé. Quelque chose d'étrange s'est passé par la suite...

Les Yeux: On n'a jamais compris pourquoi ces deux mecs sont venus danser et se coller sur nous. Un des deux a mis son bras autour de notre cou et se collait sans nous regarder.

Pourquoi moi ? C'est une joke ? J'ai tu l'air si gay que ça ? Ou est-ce que je suis un être trop facilement approchable à un point tel que les hommes doutent de leur hétérosexualité en ma présence ?

L'Pénis: C'est le sex appeal mouhehehe.

La Tête: Nah... ces gars là voulait juste nous niaiser... probablement un défi ou de quoi du genre.

Ma coloc est arrivée à ma rescousse. Elle dansait comme une défoncée en leur rentrant dedans. Moi, pour être franc, j'étais complètement figé. Je regardais La Grande Affaire avec un air tellement découragé que j'en oubliais quasiment la présence des deux colons. Lorsque les deux mecs ont fuit ma coloc, j'ai pus m'empêcher de dire à La Grande Affaire que ce genre de scénario m'arrive toujours. Oui j'ai pleins d'anecdotes à raconter... mais c'est pas comme si je courrais après.

Les Yeux: Un des deux est revenu se coller.

Je lui ai dit: Tu peux crisser ton camps...

Poliment: S'il-vous-plaît.

L'Pénis: Ça aurait pas pu être deux femmes qui se collent à place ?

La Tête: Ça changerais quoi ? On aurait pas fait grand chose de toute façon.

Plus tard dans la soirée, Edgar nous a quitté et j'ai jasé avec La Grande Affaire et un roux que j'essayait de matcher avec elle. Et lui essayait de me matcher avec elle. C'était étrange. On est parti. Et sur le chemin du retour, sur St-Denis, on a passé à côté d'une porsche de l'année qui roulait dans la même direction que nous, avec le même roux de tantôt dedans.

La grande Affaire: Fuck avoir su qu'il était riche !

Évidement elle niaisait... enfin... je crois.

La Tête: Toute une soirée !