lundi 15 novembre 2010

SP4M le juge !

Elle: Je manque de temps, je cours partout ! J'peux pas me diviser en 20 moi là.

Moi: J'comprend. Tu travailles trop. Tu vois trop ta soeur...

Elle: Ben là criss c'est ma soeur ! Elle a passé proche de mourrir ! J'ai besoin de la voir ! J'suis tellement tannée de me faire juger !

La Tête: Ce n'est pas la première fois qu'on nous le reproche. Notre ex aussi nous en parlait souvent et pourtant, je ne comprenais pas pourquoi.

Pourtant, je suis "qui" pour juger les autres moi ? Je ne suis pas parfait... je ne détient pas la véritié absolue. J'émet tout simplement une observation ou une opinion mais celle-ci ne passe pas souvent bien faut croire...

Moi: Écoute, je ne te juges pas ! Ce que je voulais dire c'est que j'approuve ton manque de temps. Je le confirmais. Tu vois "trop" ta soeur mais c'est compréhensible. C'est correct ! C'est peut-être le mot "trop" qui est de trop... ou qui est perçu comme étant négatif ou persécuteur, je sais pas ! J'aurais peut-être du dire: "Tu vois beaucoup ta soeur".

La Tête: Nah. "Beaucoup" n'aurait pas bien passé non plus je crois.

Elle: T'es pas obligé d'énumérer mon horaire ! Je le connais mon horaire ! Je fais du mieux que je peux tsé !

Moi: Je sais ! Prend-le pas mal...

Après une longue discussion sur le sujet, elle m'a appris que ça arrivait souvent qu'elle se sente jugée. D'ailleurs, mon ex me reprochait la même chose. Pourtant, ces filles, je ne les juges pas, mais pas du tout. Du moins, mon intention n'est pas de tout simplement souligner leur défaut et de les juger "COUPABLE! Ta sentence; Sent-toi comme une conne ! MOuHahAHAHaH!"

La Tête: Le but de souligner les petits défauts ou les choses qui nous achalent est de favoriser en partie la communication ouverte. C'est important de s'exprimer et le dire si quelque chose nous dérange. Si on fait rien que tout garder à l'intérieur, on risque d'éclater un moment donné.

En échange, ça m'insécurise si ma copine ne me reproche rien du tout. Car on s'entend, c'est impossible que je sois parfait. J'ai besoin de feedback. Et si on me reproche quelque chose, j'essaie souvent de le prendre comme une façon d'essayer de m'améliorer comme personne. Je ne le prend pas systématiquement comme une façon de me descendre. C'est sur toutefois qu'il faut que je sois d'accord avec le jugement. Si on me traite de pédophile et que je n'ai jamais regardé un enfant de cette façon, il y a des chances que je me défende en passant pour une personne TRÈS orgueilleuse.

L'Pénis: Non. Les enfants là, fucking non. Qu'on vienne me faire accroire qu'on est pédophile voir. Criss ! J'suis pas pédophile ! Il n'y a rien qui m'enrage plus qu'un fucking pédophile à marde tabarna...

La Tête: Ok du calme ! Ce n'était qu'un exemple...

Alors comment est-ce que je peux faire afin de m'assurer que mon propos n'est pas perçu comme étant péjoratif ou négatif ou condescendant ? Est-ce que le problème est dans la façon que c'est dit ou dans l'interprétation de l'autre personne ? Un mélange des deux ? Est-ce que le tout est dans le nombre de fois qu'on reproche un petit détail pratiquement insignifiant ?

La Tête: Ça me fait penser à des jeunes étudiants qui reviennent avec une note de passage à l'examen. J'imagine le parent lui dire: "C'est correct mais tu peux faire mieux. La prochaine fois, j'veux que t'étudies plus que ça puis que t'arrêtes de niaiser." Et on peut sans doute imaginer l'enfant penser: "Il n'est jamais fier de moi ! C'est jamais assez ! Il me critique tout le temps !" Pourtant, le parent croit seulement que son enfant a le potentiel de faire mieux et essaie autant bien que mal de l'encourager à faire des efforts. Toutefois, l'enfant ne le perçoit pas comme ça. Faut comprendre que si le parent ne croyait pas au potentiel de son enfant, il ne se donnerait même pas la peine de le pousser à faire mieux. Enfin, s'il n'aimait pas son enfant, je crois qu'il ne dirait pas un mot et ne prendrait même pas le temps de s'intéresser au développement de ce dernier.

Enfin bref, en couple, je le vois un peu comme ça. Donc mon problème est peut-être dans mon approche trop paternel. Je crois que je m'exprime comme un parent qui parle à un enfant. Et l'adulte qui se fait parler comme un enfant se sent peut-être insulté...

La Tête: On va tenter de faire attention...

L'Pénis: Dans le fond, c'est toi La pédophile qui s'amuse à parler aux adultes comme tu parlerais à un enfant.

La Tête: Du calme là, ce n'était qu'un exemple ! Ça fait pas de sens ce que tu dis de toute façon...

L'Pénis: Juge-moi pas !

La Tête: T'es beau, t'es grand, t'es le plus fort.

L'Pénis: Moui. PurRRrRRrr.

La Tête: Un petit compliment ici et là, ça marche à tout coup.

samedi 13 novembre 2010

Je ne suis vraiment pas intéressé (x3)

*Ding Dong*

Je suis allez ouvrir ma porte d'entrée pour y percevoir deux femmes.

Moi: Oui allo ?

Une des deux femmes : J'espère qu'on vous dérange pas trop...

L'Pénis: On s’apprêtait de jouer mais bon...

Une des deux femmes : ...nous aimerions prendre quelques minutes de votre temps pour vous parler de la religion.

La Tête: Ah calice. J'ai toujours de la misère à les revirer de bord sans me sentir mal.

Moi: Hum, je ne suis pas vraiment intéressé.

Une des deux femmes : Est-ce qu'on peut vous demander pourquoi ?

La Tête: Bordel, c'est une persévérante. Dit lui qu'on suit le satanisme et qu'on égorge des poulets comme passe-temps.

Moi: C'est que je suis agnostique.

La Tête: Devrait plutôt dire athée... Là elles vont penser qu'elle peut nous convaincre de l'existence de Dieu.

Moi: S'cuse. Athée je voulais dire. J'crois en rien, désolé.

La Persévérante Religieuse : Ah mais écoutez, j'ai un livret ici (en sortant le magazine) avec un article (en feuilletant le magazine) sur un scientifique athée qui a finalement découvert l'existence de Dieu.

La Tête: Ok. Flanche pas. C'est comme les soldes au magasin lorsqu'il annonce une réduction de 50% sur les prix. La crosse, c'est que l'article ne valait jamais 50% de plus au départ. Dit-lui que tu ne sais pas lire, tu n'as pas le temps et tu n'es pas intéressé.

Moi: Ah bon. Hum, ouin, j'suis comme pas intéressé.

La Persévérante Religieuse qui commence vraiment à me faire chier: Allez, prend-le. Vous pourriez le lire et voir par vous-même.

L'Pénis: J'sais comment les faire fuir moi.

La Tête: Non, on va pas te sortir de ta prison. Mais ce qu'on pourrait faire c'est de les inviter à rentrer et d'essayer de les convertir au satanisme voir s'ils aiment ça se faire gosser avec une religion à laquelle on croit pas.

Moi: Non. Désolé, comme je vous dit, je ne suis vraiment pas intéressé.

Elles m'ont remercié et sont partis.

La Tête: Après qu'on lui ai dit 3 fois, elle a fini par comprendre. La prochaine fois, on devrait sauver du temps et le dire trois fois sans interruptions.

vendredi 5 novembre 2010

Tu viens souvent par ici ?

Vous savez, ça me manque.

La Tête: Pas tant que ça mais quand-même.

L'Coeur: On peut s'entendre pour dire "un peu" ?

Ça me manque un peu disons. L'approche à développer, la créativité, creuser afin d'être original. Le désir de charmer par des mots. Tenter de prédire comment l'autre interprétera le message. Les sous-entendus... Tout ça.

L'Pénis: Alors ce soir, on va cruiser dans les bars !

La Tête: On parlait de l'écriture sur le blogue...

L'Pénis: Je sais. Mais c'est lorsqu'on cruisait dans les bars qu'on avait tout pleins de choses à raconter sur le blogue. C'est inspirant !

La Tête: Tsss !